ANOM à Aix-en-Provence
Exposition sur les grilles du Parc RAMBOT
André Chamson, directeur général des archives de France, fit le choix d’implanter à
Aix-en-Provence un service des archives d’outre-mer, au moment où s’achevaient les
décolonisations et où se construisait à Aix-en-Provence un pôle universitaire.
Héritières de plus de trois siècles d’histoire, les Archives nationales d’outre-mer conservent deux grands ensembles au passé administratif et archivistique différent :
- les archives des secrétariats d’Etat et ministères chargés, du XVIIe siècle au XXe siècle, des colonies françaises ;
- les archives transférées des anciennes colonies et de l’Algérie au moment des indépendances, entre 1954 et 1962, à l’exclusion des archives de gestion restées dans les pays concernés.
S’y ajoutent des archives privées et d’entreprises relatives à l’outre-mer, ainsi qu’une bibliothèque, une cartothèque et une iconothèque spécialisées.
Une des raisons de l’implantation des Archives d’outre-mer à Aix-en-Provence a été leur proximité géographique avec l’Université et les institutions qui pouvaient à divers titres s’intéresser à l’histoire coloniale et qui s’installaient simultanément dans les mêmes parties de la ville. Des liens naturels existent ainsi avec plusieurs instituts comme IREMAM (Institut de recherches et d’études sur les Mondes Arabes), IrAsia (Institut de recherches sur le Sud-Est asiatique), des établissements comme la MMSH (Maison méditerranéenne des sciences de l’homme), Aix-Marseille université (AMU), le MuCEM. Ces relations sont généralement liées à des manifestations particulières, sans reposer sur un partenariat structuré. Ainsi en septembre 2019, les ANOM ont accueilli la conférence inaugurale du colloque « Archives matérielles, traces mémorielles et littératures des Afriques » organisé avec le CIELAM (Centre interdisciplinaire d’étude des littératures d’Aix-Marseille), l’IMAF (Institut des mondes africains), le LAM (Les Afriques dans le monde). Elles ont accueilli également en février une journée du colloque « Showcasing Empire » organisé avec l’Université de la Réunion, l’Université de Birmingham, Aix-Marseille Université et la French Society for Victorian and Edwardian Studies. Les ANOM ont néanmoins signé quelques conventions de partenariat avec : l’Université d’Uppsala en Suède pour la numérisation du fonds de Saint-Barthélemy ; l’Université du Québec à Rimouski dans le cadre de la collaboration des ANOM à la réalisation du projet « Nouvelle-France numérique : édition et recherche de corpus manuscrits » ; avec la MMSH/AMU pour la mise en ligne du fonds sonore Suzanne et Edmond Bernus conservé aux ANOM ; avec le musée numérique « Criminocorpus » en ce qui concerne les dossiers du bagne.
Prestations PICTO Méditerranée :
Mise en page, impression sur Dibond, pose sur site.